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  • Le dicton dit

    ✒️

    Viens le jour prochain
    Quand tout ankh
    Se sera cassé
    Sur mon sang rouge
    J’y songe
    À les retrouer
    Ma révolte
    La fin du cycle

    À en risquer la vie
    Ce mal
    Je le veux
    Et je le gère
    Telle la panthère repentante

    Je te plaque au sol
    Pour de parler de l’élégant langage

    Engageant jusqu’à l’engeulage
    Ces gens, jetant en tant que gage
    Ces joncs, engrenages de leur mariage

    De Versailles à Paris et parages
    Entends-tu dans leur tapages
    L’opprobre jetée sur les dieux et les mages?
    À nos portes, des gars ragent
    Jouant « métal » dans gares et garages

    “Que fonde l’hivernage
    Que saisons se passent de leur passage
    Que se traversent les neiges à la nage
    Que l’été!” crient-ils “que la plage!”

    Les dits cors et cordes discordantes dans le décor déjà dégellent les jets d’eau à l’âge imprécis car elles rockent carré karaoké coké faisant quasi écho au cocky rococo
    S’écroulent alors les glas en sons
    Et coulent les glaçons

    Tu entends enfin la chanson
    et tes lèvres rougissantes de légères engelures, tu chantes :
    “Et si nous laissions les cieux s’ouvrir?
    Le flots des chutes audios d’ici, si haut
    Ce que nous disions pourtant odieux
    Écraserait ceux qui dévient desdites idées étudiées
    Inculquées dans les écoles et les hauts lieux
    Ont-ils oublié qu’il est facile pour nous d’effacer
    Les humains qu’ont peut refaire qu’importe le quand, n’importe le comment
    Délogeons-les! Que Déluge 2 poins eau
    Faisant un de torrents, ciels et ruisseaux
    Ô Moire Atropos! Un troupeau se dérobe! Occis et troue peau et os!
    Ô Moire Lachesis! Lâchez l’eau chez ces lâches ci-sis!
    Ô Moire Clotho! Que coule l’eau de haut et qu’elle ôte ou éclate tout!
    Ô Moirae! Ô Ratio!
    Aux cieux de mouiller à siaux!
    Moriundur quia habent omnes moriendi rationes:
    mores rationalis mores rationis est.

    Nous autres, dieux inédits
    N’auront pas pour autant plus de passion
    Que celle d’un bourreau pour ses punitions
    Qu’administrer est la seule qu’il chérit
    Où il y opérait par plaisir
    Tel voyou est ordure tordue
    Comme nous

    Quelle malheur de n’être passionné qu’en punissant
    Ne vous souvenez-vous pas?
    Le dicton dit
    Que de punir est une punition
    Ces Satans régnant sur enfers
    Ont leur punition pour leurs surenchères

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    • Départs

      ✒️

      Quelle étrange sensation, mais quelle libération
      De prévoir & planifier un départ sans retour
      Sans craindre le moindre danger
      Ou le moindre pincement de cœur
      À l’idée de se dire « Je laisse tout un monde derrière »
      Un monde qui m’a construit
      Que pour me démolir
      Si bien que ma seule chance de bonheur
      Est celle de partir

      Moi qui écrit mes listes d’épiceries
      Comme j’écris de la poésie
      Moi, je ne vois la beauté
      Que dans l’amour de soi
      Moi, je n’ai pas ma place
      Dans les pays de la haine de soi

      Je partirai cheveux aux vents
      Tels mes voiles se gonflants
      Jusqu’aux pays du Levant
      Je ferai le nécessaire pour quitter
      Bien quitter, mais quitter sans ramasser
      Ce bordel dans lequel ce système m’a conçu
      Puis réduit en miettes
      Qu’avec fierté, j’appelle Messy Erzast

      Je délaisse tous ces gens
      Amis, family, docteurs et turds
      Tous ceux qui ont prétendu m’aider
      En jouant l’administrateur à court de rations
      Lorsque j’avais besoin de soldats
      Ou à tout le moins de fanatiques
      Pour mener à bien cette révolution

      Mais comme je n’entends pas la foule
      Noyée dans la cacophonie orchestrale
      Alors, je joue de la fugue
      En free rider des Amériques

      Free rider ridant à travers l’Océan
      Se tournant en gay Che
      Verrat du vieux continent
      Qui y criera à pleins poumons :
      « Qu’en est-il de nous ? »

      Si, si…

      Et si fort
      Que j’en réveillerai jusqu’au plus petit des grands de la Terre
      & tous ces pauvres gens qui cachent leur puissance
      Cachée si bien qu’ils en ont perdu la tête

      Pour les réveiller
      Pour les soigner
      Je valserai avec la mort
      Lui disant : « Viens
      Mais ne viens pas quand je serai seul »

      Et nous valserons au gré du vent
      Jusqu’à ce que la faux dans mon cœur
      Je puisse lui planter ma lame dans le dos
      Pour tuer la mort
      La faire mourir sur scène
      Fusillée des regards de la salle
      Comblée de voir en direct
      Périr la fin de leurs jours

      & je repartirai la mort dans le sac
      Pour trouver mon nouveau départ
      Ma voile engouffrée d’un nouveau vent
      & l’hiver disparu
      Et qui, tout comme moi
      On ne recherche même pas

      Et seulement libéré de ces automates ensommeillés
      Verrais-je le Soleil pour la première fois

      Naîtrai-je en même temps que le premier jour ?

      À la lumière de ce nouveau feu
      On pourra enfin relire la poésie
      Par le chœur qui ne l’a vu naître
      Que par le cri de douleur de la mère
      Et n’a pas remarqué son sourire
      Avant qu’on le frappe
      Pour expulser les eaux
      De ses voies respiratoires
      (Ses pleurs pour premier départ
      Alors qu’il naît machine à rire
      On lui apprend à pleurer
      Pour se pourrir la vie
      Comme si de devoir l’avoir
      N’est pas déjà punition suffisante)
      & je donnerai pour tout héritage
      À cette déshumanité
      Toutes mes dettes finançant un nouveau départ
      Où après le diktat
      De fructifier et de se multiplier
      Puisse-t-on enfin se diviser
      Pour dévorer les fruits à moitié moisis
      Qui dorment en pile dans les paradis fiscaux
      & ce sera un départ nouveau
      Dans nos propres paradis permis
      & pas qu’aux fils

      & ce paradis livré
      Je trouverai encore le moyen
      D’y construire le mien propre
      Dans une parfaite mise en abyme
      La première qui n’abime
      & enfin un lieu où c’est permis
      Car pour une fois
      & pour le dernier départ
      Nous n’avons plus besoin d’un dieu.

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